Danser fait manger équilibré

L’intensité du mouvement joue un rôle. L’exercice modéré régulier est préférable à l’exercice intensif, occasionnel ou non, car le premier entraîne la libération d’une plus grande quantité de myokines – les messages hormonaux cités plus haut – que le second. Parmi ces myokines, on trouve des facteurs de croissance, des agents anti-inflammatoires, des régulateurs de gènes et diverses molécules. On observe aussi que les enchaînements en douceur permettent aux organes de dialoguer entre eux, alors que le fameux «no pain, no gain»  – ou entraînement forcé – stresse le corps et peut entraîner un déséquilibre du système immunitaire.

En outre, le fait de bouger le corps entier permet une régulation alimentaire. Grâce à un mouvement régulier, l’hypothalamus, que Lucy Vincent compare à un général des armées, envoie des stimuli pour tel ou tel type d’aliments en fonction des besoins identifiés. Plus les groupes musculaires sont nombreux, plus les informations seront riches et les choix alimentaires variés et équilibrés. «Compte tenu de la multitude de ses postures, coordinations et accélérations, la danse est une activité privilégiée de ce point de vue», complète la neurobiologiste. Que se passe-t-il en cas d’immobilité? C’est le brouillard, l’affolement. Le cerveau lit difficilement un corps assis et, dans le doute, met de côté des réserves sous forme de graisse au cas où…

 

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